Les investigations sont en cours pour vérifier la véracité des faits et l’implication des policiers. Le journaliste a été convoqué pour témoigner. Une confrontation entre lui et ses présumés agresseurs aura lieu dans le cadre de l’enquête.
Trois policiers ont été suspendus et une enquête administrative a été ouverte suite à l’agression du journaliste de Radio Tunis Chaîne Internationale (Rtci), Sofiène Ben Njima.
C’est ce qu’a indiqué, hier, le responsable du bureau de presse du ministère de l’Intérieur, Faker Bouzghaya, dans une déclaration.
Bouzghaya a ajouté que les investigations sont en cours pour vérifier la véracité des faits et l’implication des policiers. Et de préciser que «le journaliste a été convoqué pour témoigner».
Une confrontation entre lui et ses présumés agresseurs aura lieu dans le cadre de l’enquête.
Le ministère public a été informé de l’affaire. Une information judiciaire sera ouverte, a-t-il ajouté. Bouzghaya a réitéré le souci du ministère de l’Intérieur d’œuvrer dans le cadre du respect des principes des droits de l’Homme et de veiller à faire appliquer la loi à tous sans distinction, ni exception aucune.
Dimanche dernier, le Syndicat national des journalistes tunisiens a rapporté, dans un communiqué, l’agression du journaliste de Rtci, Sofiène Ben Njima, par trois policiers dans un poste de police à Tunis. Le syndicat a condamné cette agression «violente et sauvage». C’est «un précédent grave visant les journalistes et la liberté de la presse».